Novak Djokovic

Novak Djokovic est un joueur de tennis serbe né le 22 mai 1987 à Belgrade. Fils de skieur, Novak commence le tennis à l'âge de quatre ans, il est droitier, mesure 1m88 et pèse 79kg.On le sait doté de beaucoup d'humour, plusieurs surnoms vont lui être attribués comme par exemple Joker, bien évidemment Djoko mais aussi Nole ou No1e. Son équilibre attaque-défense est jugé comme le meilleur du circuit, tant il est performant dans ces deux domaines. Il se caractérise donc par un style de « contreur offensif » basé sur un physique exceptionnel. Son point fort est le retour de service, considéré comme le plus performant du circuit, il possède également l'un des meilleurs revers à deux mains du monde. Petit à petit Djokovic a réussi à se forger une place parmi les 10 meilleurs du monde puis à partir de 2007 il vient titiller le top 4 pour ensuite finir par s'imposer à sa manière. Triple vainqueur de l'Open d'Australie en 2008, 2011 et 2012, vainqueur de l'US Open et de Wimbledon en 2011, réalisant donc cette année-là un Petit Chelem, Novak Đoković remporte trente quatre titres en simple dont les Masters 2008 et 2012 et treize Masters 1000. Victorieux à Wimbledon, il atteint la première place mondiale le 4 juillet 2011. Il est considéré avec Federer et Nadal comme l'un des trois « monstres » du tennis mondial, loin devant les autres joueurs du circuit. Le serbe détient à son palmarès la Coupe Davis en 2010, ce qui l'a mis en total confiance pour l'année suivante.Issu d'une famille «où personne n'avait jamais joué au tennis» et d'un pays «où le tennis n'était pas populaire», le champion serbe mêle trois ingrédients dans sa recette du succès : le travail («tout le monde peut devenir costaud et développer son jeu»), le «mental de gagnant» et la confiance en soi («lorsque vous avez confiance en vous, vous pouvez entrer sur le court et jouer votre jeu sans ressentir de peur»).

2011: l'année gargantuesque

Sur la lancée d'un premier succès de la Serbie en Coupe Davis, Novak Djokovic a réussi une année 2011 tout bonnement exceptionnelle. Il a notemment enchaîné 41 matchs sans connaître la défaite de janvier à juin, s'inclinant face à Roger Federer au terme d'une demi-finale d'anthologie à Roland Garros. Loin de connaître alors un coup d'arrêt, il a réussi le petit chelem, s'imposant à Wimbledon et à l'US Open où il est parvenu à écarter deux balles de match face à Federer en demi-finales. Celà est un exploit tout a fait incroyable que seuls les champions sont capables de réaliser en tenant surtout mentalement mais aussi physiquement. Il est devenu le premier joueur depuis 2004 capable de devancer le duo Nadal-Federer au classement mondial en s'installant à la place de n°1 le 4 juillet. Il termine ainsi l'année avec un total de 10 titres pour 6 défaites seulement. Sacré champion du monde ITF, couronné "sportif mondial de l'année", lors de la cérémonie des trophées Laureus, décore la plus haute distinction serbe.....une pluie de récompenses s'est abattue sur les épaules du Serbe pour le féliciter de cette fastueuse saison 2011. Mais Djokovic veut bien sûr aller plus loin, plus haut: il l'a prouvé de la meilleure des façons dès le début de l'année 2012 en remportant la troisièmes fois l'Open d'Australie, après un combat acharné en finale face à son meilleur ennemi... Rafael Nadal.

Cette année la ! Cet exploit n'a pas de secret, tout s'explique par:

- Un déclic psychologique: La victoire en Coupe Davis

Remporter la Coupe Davis porté par son clan et tout un pays le propulse dans une autre dimension. En reçevant au même titre que les autres joueurs de l'équipe serbe, un passeport diplomatique, il devient ambassadeur officiel de la Serbie. Désormais, il a une mission permanente: redorer l'image de son pays, écornée par des années de guerre et de dictature sous Milosevic. Son attitude devient exemplaire, plus stable émotionnellement. "En gagnant la Coupe Davis, j'ai perdu de ma peur", déclare le champion serbe qui disait quelques mois plus tôt: "Je suis le genre de joueur qui éprouve beaucoup d'émotions sur le court". Les montagnes russes émotionnelles qu'il pouvait connaître par le passé, ont laissé place à des hauts plateaux où sa sérénité et sa confiance nouvelles viennent tempérer sa combativité naturelle.

- Une arme antistress contre l'adversité: l'Humour

Jusque-là, l'arme antistress qu'il avait trouvée pour évacuer le trop plein émotionnel était l'humour. Ce besoin de dédramatiser les enjeux à coup de pitreries, mascarades et autres imitations désopilantes vient certainement des épreuves traversées durant son enfance, notamment lors des bombardements de Belgrade par les forces de l'OTAN en 1999. "C'était alors difficile d'imaginer devenir un joueur de tennis professionnel, dans un pays qui en plus n'avait aucune tradition dans ce sport. Mais en fin de compte ça m'a rendu plus fort."

- Une maturité et une autonomie hors du commun

Cette maturité précoce a aussi été renforcée par son séjour de plusieurs mois en Allemagne à Munich dans l'Académie Nikki Pilic, alors qu'il avait à peine douze ans. Loin des siens, et notamment de sa mère Dijana très affectée par cette séparation, le petit Novak développe un sens de l'indépendance qui deviendra plus tard une force sur le circuit. Cette autonomie apparaît d'une façon encore plus exceptionnelle dans cette anecdote (relatée sur le site de Novak Djokovic) de Jelena Gencic, son premier entraîneur. Elle raconte: "Je n'oublierai jamais le jour où un gamin de 4 ans est arrivé à mon camp de tennis d'été à Kopaonik avec un sac parfaitement fait, comme un professionnel. Je lui ai demandé qui lui avait fait son sac et il m'a répondu qu'il l'avait fait lui-même.'' Et à ma question sur ce qu'il voulait faire quand il serait plus grand, sans hésitation, il m'a répondu: ''je veux être n°1 mondial."

- L'amour du jeu

Novak est issu d'une famille de skieurs. Mais la construction d'un court de tennis juste en face du restaurant tenu par ses parents à Kopaonik, en a décidé autrement. Le petit garçon va aider les ouvriers à construire le court, et tombe amoureux de ce jeu: c'est lui qui demande à ses parents de lui acheter une raquette. Et c'est finalement les traces de son idole Pete Sempras qu'il décide de suivre. Les fondations du mental hors du commun du champion serbe coïncident peut-être aussi avec les fondations de ce premier court qu'il a foulé, dans les montagnes serbes à la frontière du Kosovo, porté par son rêve et son amour du jeu...

Djokovic a aujourd'hui réussi a regagner sa place de numéro 1 mondial qu'il possédait l'année dernière mais que Federer lui avait repris au cours de cette année. Le Joker finissant ainsi l'année en beauté.

Djokovic et son sponsor ont annoncé il y a quelques semaines le lancement officiel du programme "Clothes for Smiles". Le serbe, très engagé dans le soutien aux populations en difficulté (il est ambassadeur de l'UNICEF) a convaincu son sponsor, UNIQLO de l'accompagner sur ce terrain. Ce projet, cette fondation menée par le numéro 1 mondial, est très révélateur de qui il est à l'extérieur des courts de tennis.

"Croyez en vos rêves. Si vous avez des rêves, n'abandonnez pas. La croyance est le mot le plus approprié pour moi, d'autant plus que l'espoir. Pour quelqu'un qui veut réaliser ses rêves, il doit sincèrement croire en eux.", Novak Djokovic

Enfin, pour vous distraire un peu une video récente du joker dansant la fameuse danse du «  Gangnam Style  »   !